Plus de 1000 Chambériens vont pouvoir se chauffer cet hiver à moindre coût qu’en 2016 grâce à l’achat groupé d’énergie pour les Chambériens lancé par la Ville avec le prestataire Wikipower (1).

A-t-il été un succès ? Oui, peut répondre aujourd’hui l’adjoint au Développement durable Aloïs Chassot. Du rapport-bilan émis par le prestataire, il tire un bilan positif et imagine, s’il devait y avoir un nouvel appel, en étendre plus largement la communication multisupports à l’ensemble des habitants de l’agglomération en 2018 ou dans deux ans.

1800 personnes (ménages) se sont inscrites finalement. « C’est un très bon résultat car à la base, avec Wikipower, qui a l’expérience, on s’était dit 600 à 700 personnes pour Chambéry et le bassin de population, ce serait un très bon résultat », confie Aloïs Chassot.

Plus fort encore, sur les 1800 inscrits, 850 ont souscrit pour l’électricité et 515 pour le gaz. Certains ayant souscrit à la fois pour le gaz et l’électricité, le pourcentage intéressant est que 48 % de ménages ont souscrit à l’offre pour l’électricité et 64 % pour le gaz. « Selon Wikipower, avoir 50 % des gens ayant reçu l’offre qui y ont souscrit, c’est pas mal. Quand on reçoit une pub chez soi, il n’y a souvent qu’un retour de 10 à 15 % ».

50% des 1800 inscrits ont souscrit à l’offre

L’économie réalisée sur la facture sera en moyenne de 87 € pour l’électricité et de 120 € pour le gaz. « C’est une moyenne, certains vont économiser 30 € et d’autres 250, ça dépend de ta consommation, du tarif que vous aviez avant, ou de la taille du ménage. Mais mine de rien, ceux qui ont souscrit au gaz et à l’électricité ont pu économiser 200 € par an sur leur facture annuelle », souligne l’élu (LR) local. Il sort un chiffre encore plus frappant pour lui. « Si on cumule l’argent économisé, cela fait 135 000 €. Ce n’est pas négligeable d’avoir fait économiser 135 000 € aux Chambériens avec cet achat groupé (74 000 pour l’électricité et 61 000 pour le gaz), tout en contribuant au développement des énergies vertes ».

Car le postulat de la procédure était d’avoir au moins une électricité fournie 100 % verte, c’est-à-dire issue des énergies renouvelables (photovoltaïque, hydraulique, éolien, géothermie). C’est le cas avec Électricité de Savoie, une filiale de Sorea qui exploite notamment les barrages en Maurienne. Le gaz est fourni par “Gaz de Bordeaux”. « Ce sont des fournisseurs “locaux” par rapport à des grands groupes d’énergie, et ça a pu jouer dans cette envie forte de certains de souscrire à l’offre, tout comme le fait que la Ville était “caution” de l’opération ».

(1) Ils souscrivaient un contrat à des prix fixes pour 3 ans, signés et applicables dès août